Accessibilité à la Maison des Associations

Depuis un an les élus socialistes n’ont pas manqué l’occasion d’un conseil municipal – et de ses commissions – pour rappeler les difficultés d’accès des bâtiments publics et notamment de la Maison des associations aux personnes handicapées.

Et ce fut le cas lors de l’examen du rapport annuel de la commission communale d’accessibilité à la séance du 17 décembre 2008. Il faut rappeler que la ville est signataire de la charte handicap depuis 2003 mais n’a mis en place cette commission qu’en 2007. Fin 2008, le taux d’accessibilité des bâtiments publics est de 35%.

Les obstacles vont de la sonnette qu’il faut actionner pour demander de l’aide, sonnette bien entendu inaccessible, à l’entrée “Livraisons et handicapés” (sic), bien entendu dansla petite rue derrière loin des arrêts de bus…

Cette entrée “réservée” de la Maison des associations est fermée le soir, lorsque toutes les salles sont occupées par des activités et des réunions. Handicapé, passe encore qu’on sorte en journée, mais le soir, quand même, il ne faut pas abuser !

La majorité municipale – maire et adjoints concernés par leur délégation – ont d’abord semblé découvrir le problème puis ont déclaré enquêter puis recherché des solutions pour nous annoncer à l’issue du conseil municipal du 25 mars qu’il n’y avait plus de problème : l’accès de la Maison des associations rue de la Vanne serait dorénavant ouvert tous les soirs. Donnons leur acte de leurs apparents efforts. Pourtant à l’occasion de notre réunion à la Maison des associations, le jeudi 16 avril, nous avons pu constater que l’accès était bel et bien fermé ! Alors qui fait de la résistance ? Les actions de mise en accessibilité les plus visibles concernent l’espace public de la voirie.

C’est la moindre des choses mais c’est loin d’être suffisant pour que tous les citoyens, quel que soit leur état de santé, puissent vaquer à leurs occupations et participer à la vie collective   Catherine LEVERT