Le diagnostic
Le changement climatique s‘accélère. Pour contenir le réchauffement de la planète sous le seuil des 2°C, nous devons impérativement entrer dans une ère du bas carbone. De fait, cette lutte appelle un engagement de la part de tous les États. qui doit être contraignant pour être efficace. Or le précédent cycle, initié par le Protocole de Kyoto, signé en 1997, touchait à sa fin et la Conférence de Copenhague, en 2009, n’avait pas permis d’aboutir à un nouvel accord. En accueillant la COP 21 a Paris, la France avait donc une responsabilité majeure.
Le sens de notre action
Mobiliser tous les États pour lutter contre les dérèglements climatiques, encourager le développement des énergies renouvelables, adapter l’aide au développement pour y faire face et aider les pays vulnérables.
Quels objectifs ?
Une hausse des émissions des gaz à effet de serre pour contenir la hausse des températures à 2°C à l’échelle du globe avant la fin du siècle.
Qui est concerné ?
Tous les pays de la planète.
Quelle méthode ?
Une préparation et des négociations qui ont débuté dès le
début du quinquennat.
Eléments clés
- Si la mobilisation est commune elle doit être différenciée selon les pays.
- Les pays développés sont contraints de fournir et de mobiliser des financements qui devront progressivement augmenter.
- Un bilan collectif quinquennal. où chaque pays mettra à jour sa contribution, dans une approche toujours plus ambitieuse est exigé.
- Les fonds publics devront désormais constituer une part significative des financements consacrés à la lutte contre le dérèglement climatique.
- 100 milliards de dollars par an seront mobilisés jusqu’en 2025. Un nouvel objectif quantifié sur la base de ce montant, devra être fixé avant cette date.
- 10 pays (y compris l’Union Européenne) se mobilisent pour fournir 10 milliards de dollars de financements publics d’ici 2020 sous la forme de prêts ou de dons à l‘Union africaine sur les énergies renouvelables.
- Les mécanismes de suivi de mise en œuvre et de contrôle d’efficacité de l‘accord sont renforcés, pour plus de transparence sur les contributions et les engagements et accroître la confiance entre les États.
- De nombreuses initiatives (agenda des solutions et plan d‘action Lima-Paris) mobilisant massivement les acteurs non-étatiques sont lancées.
- La France s’est engagée, au plus tard en 2020, à réviser ses engagements de réduction d‘émissions de gaz à effet de serre et à adapter sa contribution financière, notamment pour les pays les plus vulnérables.
Date d’entrée en vigueur
Les ratifications nationales sont officiellement lancées au 22 avril 2016. après la signature de l‘Accord de Paris à New York. Il entrera en vigueur 30 jours après la ratification par au moins 55 pays représentant au total 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Quels résultats ?
L‘accord de Paris du 12 décembre 2015 est à dimension universelle.
En se donnant pour objectif de limiter la hausse des températures à 1,5°C, il est plus ambitieux que les 2°C initialement prévus.
La signature d’un accord par 195 pays le 11 décembre 2015, est une première dans l‘histoire des négociations sur l‘avenir de la planète.
C’est une réussite diplomatique majeure de la France, qui a notamment obtenu des engagements concrets des pays les plus pollueurs de la planète.
Pour retrouver télécharger la fiche en pdf, suivre ce lien : psmontrouge.net/FICHE10
Pour retrouver les fiches de la réussite, suivre ce lien : parti-socialiste.fr/type-article/fichesdelareussite