Tribune des élus de « La Gauche à Montrouge » – Montrouge Magazine n° 97 avril – mai – juin 2012
Nouvelles suppressions de postes d’enseignants dans les Hauts-de-Seine pour la prochaine rentrée : 79 professeurs des écoles et assistants en langues dans le primaire et 90 dans le second degré. Les suppressions de postes décidées depuis plusieurs années font que :
• Les arrêts de travail de courte durée ne sont plus remplacés. Les quelques remplaçants restants ne peuvent couvrir que les absences de longue durée.
• Les stages de formation des enseignants sont interrompus, voire annulés pour éviter les classes sans professeur.
C’est la remise en cause de la mission de l’Education nationale mais aussi de l’égalité des chances pour tous les élèves.
Le dispositif d’aide aux élèves de primaire en difficulté est lui aussi victime des suppressions : 81 postes d’enseignants spécialisés des Réseaux d’Aide et de Soutien aux Elèves en Difficulté (RASED) qui s’ajoutent aux 80 postes supprimés ces dernières années.
A Montrouge, un maître E (dominante pédagogique) et un maître G (rééducation) disparaîtront après les suppressions des années précédentes.
Pour les élèves en difficulté, c’est la double peine.
L’an dernier, c’était le Plan d’Aide à la Lecture (PAL) qui était supprimé par la droite départementale à laquelle appartient le Maire Conseiller général de Montrouge.
Cette année, c’est le réseau des aides spécialisées qui est touché alors que c’est à l’école maternelle et élémentaire que les difficultés doivent être traitées pour lutter contre l’échec scolaire.
Au Conseil général, les élus de droite, dont notre Conseiller général, ont refusé de voter un vœu s’opposant au démantèlement de l’Education nationale dans les Hauts-de-Seine.
A Montrouge, lors du conseil municipal de février, notre groupe a souhaité connaître l’engagement du Maire sur les suppressions de postes des RASED de la ville. Réponse : ce n’est pas de la responsabilité de la commune. Certes, mais les conséquences de la disparition des RASED poseront des difficultés à des enfants montrougiens.
Rien n’interdit à un élu local de prendre position et de le faire savoir à l’inspecteur d’académie voire au ministre de l’Education nationale.
C’est le choix des élus de la Gauche à Montrouge.