Le Parti Socialiste de Montrouge s’associe aux Écologistes, à Place Publique, au Parti Communiste et à Génération·s pour former un rassemblement citoyen, de gauche et écologiste : Montrouge Autrement. Par et pour un projet profondément ancré dans les valeurs de justice sociale, de solidarité, d’écologie et de démocratie vivante.
Au sein de ce rassemblement nous porterons nos valeurs et des mesures concrètes pour une ville qui écoute, qui transforme, qui soigne. Pou refuser l’indifférence, refuser les injustices, et choisir de construire avec les autres.
Nous sommes de gauche. Socialistes. Et dans un monde traversé par les inégalités, les crises écologiques, les replis identitaires, cette affirmation est plus nécessaire que jamais. Car être de gauche, c’est refuser la fatalité. C’est vouloir transformer, réparer, bâtir. C’est croire en la puissance du collectif, en la force de l’égalité, en la dignité de chacune et chacun.
Justice sociale : contre les inégalités, pour la digité ! Il n’y a pas de société vivable quand une minorité accumule pendant que d’autres peinent à se loger, se soigner, se nourrir ou offrir un avenir à leurs enfants. La justice sociale est notre exigence première. Elle implique de corriger les injustices, de redistribuer les richesses, de garantir à chacune et chacun les droits fondamentaux. C’est cette valeur qui a guidé les grandes lois de solidarité portées par la gauche : la retraite à 60 ans, la création du RMI, la couverture maladie universelle, le tiers payant pour tous. À l’échelle locale, elle se traduit par des politiques tarifaires progressives, des logements accessibles, des cantines scolaires à 1 €, des services publics présents partout. La justice sociale n’est pas un supplément d’âme. Elle est le cœur battant de notre engagement.
Solidarité, une société qui prend soin La solidarité, c’est l’antidote à l’indifférence. C’est ce qui fait qu’une société ne laisse personne de côté. Elle s’exprime dans l’accueil des plus fragiles, dans la réponse à la précarité, dans le soin porté aux aînés, aux enfants, aux isolés. La pandémie a révélé combien nous avions besoin les uns des autres. Combien les métiers du lien, du soin, de l’éducation étaient essentiels. Combien les services publics étaient notre bien commun. Dans nos communes, la solidarité peut prendre mille visages : un centre communal d’action sociale bien doté, un logement d’urgence accessible, une mutuelle municipale, un tissu associatif soutenu. Ce n’est pas de la compassion. C’est de la justice en actes.
Égalité, pas seulement en droit, mais en faits Nous affirmons que l’égalité n’est pas une abstraction. Elle doit se vérifier concrètement, dans la vie réelle. Dans l’accès à l’éducation, au travail, au logement, à la santé, à la culture. Elle doit combattre les discriminations, qu’elles soient sociales, raciales, de genre ou d’origine. Lorsque la gauche agit, l’égalité progresse. De la loi sur la parité à la reconnaissance du mariage pour tous, des zones d’éducation prioritaires à la lutte contre les violences faites aux femmes, notre histoire est celle de l’élargissement des droits. Être socialiste aujourd’hui, c’est refuser les ghettos, les assignations, les humiliations quotidiennes. C’est faire en sorte que la République tienne ses promesses partout et pour tous.
Fraternité, faire société ensemble La fraternité est la valeur oubliée de notre devise républicaine. Elle est pourtant celle qui donne chair à l’égalité et à la liberté. Elle dit notre attachement à ce qui relie, rassemble, unit au lieu d’opposer. Dans une époque marquée par la montée de la haine, du racisme, de l’exclusion, nous affirmons que la gauche est le camp de la fraternité. De la main tendue plutôt que du mur. Du dialogue plutôt que du rejet. C’est ce que nous faisons quand nous soutenons l’éducation populaire, la vie associative, le sport pour tous, les lieux de culture partagée. Quand nous faisons vivre la laïcité dans l’apaisement, la diversité dans le respect, l’intégration dans la dignité.
Démocratie, rendre le pouvoir aux citoyens Nous ne voulons pas seulement gérer. Nous voulons impliquer. Redonner du pouvoir aux citoyens. La démocratie, ce n’est pas un bulletin tous les six ans, c’est un droit à être entendu, associé, respecté dans les choix collectifs. Dans nos villes, cela veut dire : budgets participatifs, conseils citoyens, transparence des décisions, démocratie de proximité. Cela veut dire co construire les projets, ouvrir les lieux de pouvoir, faire confiance à l’intelligence collective. Historiquement, le Parti Socialiste a porté la décentralisation, les droits nouveaux des collectivités, la modernisation démocratique. C’est dans cet héritage que nous puisons pour inventer les formes nouvelles de la démocratie vivante.

