Des périodes de canicules sont devenues courantes. Y succèdent maintenant des séquences de sécheresse hivernale qui mettent à mal les réserves d’eau dont disposent les populations. De même, les phénomènes de pénurie auparavant exceptionnels sont en passe de devenir récurrents faisant de l’eau potable une ressource naturelle qui se raréfie, d’autant plus si nous ne changeons pas nos habitudes.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous le rappelle dans son dernier rapport et le constat est implacable : d’ici à 2030, l’accès pour toutes et tous à de l’eau potable, objectif fixé en 2015, est largement compromis et les situations dramatiques (manque d’eau, inondations, eau contaminée) seront légion.
Pour autant, toutes les technologies nécessaires pour arriver à inverser cette tendance sont connues et, comme le rapport le rappelle, « des solutions d’atténuation et d’adaptation réalisables, efficaces et peu coûteuses existent déjà ».
Le temps d’action est maintenant compté et il y a urgence à agir car les impacts du changement climatique vont coûter de plus en plus chers économiquement et socialement. Il faut s’inscrire rapidement dans une trajectoire de réduction et d’optimisation de la consommation d’eau dans différents secteurs d’activité. Cette sobriété hydrique se joue à toutes les échelles territoriales et doit engager chacun de nous car chaque geste compte.
La mise en œuvre concrète des politiques de l’eau relève largement de l’initiative des collectivités locales. Nous savons que ce sont les politiques publiques qui permettent à chacun d’adopter des changements de pratiques quotidiennes. Des actions peuvent être déjà engagées dans notre commune mais il convient d’aller plus loin sur ce volet.
Ce voeu a été présenté en conseil municipal le 30 mars par vos élus du groupe MONTROUGE en commun. Ce vœu a été voté à l’unanimité.
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