Montrouge – Stop aux bruits et à la vitesse sur la RD920

Tribune des élu·e·s de Montrouge En Commun

Si tranquillité et sécurité doivent être garantis à toutes et tous, les quartiers de Montrouge ne sont pas tous logés à la même enseigne. Ainsi le long de la RD920, les habitants subissent bruit routier et  insécurité avec un des carrefours les plus dangereux (Péri / Barbès / Briand). Les nuisances sonores provoquées par les excès de vitesse impactent leur santé et leur bien-être.

L’aménagement de l’avenue ne sera finalisé que dans quelques années mais des mesures doivent être prises dès maintenant pour apaiser cette voie de circulation et apporter le calme aux riverains. Cela passe par l’installation de radars anti-bruit et de contrôle de vitesse et une meilleure modulation de la circulation.

Joaquim Timoteo, Flora Claquin

Montrouge Magazine n°151 Avril 2022

Retrouvez les tribunes de vos élu.e.s  en suivant ce lien https://www.psmontrouge.net/vie-municipale/tribunes

Le nombre de caractères des textes pour permettre l’expression de l’opposition municipale dans les publications de la ville est extrêmement limité. Pour Montrouge en Commun, 660 caractères dans Montrouge Magazine, rien dans les autres publications, ou sur les réseaux sociaux, de la ville.

Le groupe Montrouge en Commun a présenté un vœu « Pour une meilleure régulation du bruit et de la vitesse sur la RD920 » lors du conseil municipal du 31 mars 2022 , vœu qui indique la volonté de s’inscrire dans ce qu’il est possible de faire aujourd’hui : expérimenter la pose de radars sonores et de contrôle de vitesse sur les axes routiers les plus bruyants de la Ville, en l’espèce, celui de la RD 920.

Et bien sûr inscrire tous les acteurs importants et capitaux dans cette démarche, le préfet au premier chef, pour la régulation de la circulation et la vitesse sur cet axe, par la pose de radars automatiques.

Cette démarche est engagée parallèlement auprès du préfet et du président du Conseil départemental, acteurs essentiels et capitaux pour que la décision soit prise.

Sur ce sujet important et essentiel, la majorité a suivi le groupe Montrouge en Commun et a adopter ce vœu.

Les questions du bruit sont un véritable fléau et un enjeu de santé publique pour nos territoires. Tout au long de la RD 920, les habitants subissent bruit routier et insécurité, avec un des carrefours les plus accidentogènes des Hauts-de-Seine, le carrefour Péri-Barbès-Briand.

La RD920 est un des axes les plus bruyants des Hauts-de-Seine au passage à Montrouge, comme la rd906, et identifié comme tel dans le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, avec pour le quartier Piscine, 3 177 personnes impactée pour un niveau Lden>68dB(A) durant la période nocturne (PPBE 2021). Ces nuisances sonores sont provoquées en partie par les excès de vitesse.

Le réaménagement de la rd920 entre Bourg-la-Reine et la porte d’Orléans, et entre la Vache noire et la porte d’Orléans, est prévu avec une enquête publique puis des travaux en 2024.

La requalification de la RD920 doit être l’occasion pour les villes concernées, et ainsi Montrouge, de repenser le développement d’une intermodalité en traitant globalement les diverses formes de mobilité et tous les modes de déplacement, d’économiser l’espace, de préserver les espaces naturels.

Cette requalification doit aussi permettre le développement des nouveaux modes de transports prometteurs : covoiturage, autopartage, voitures électriques, deux-roues. Tels sont les enjeux de cette requalification que les habitants attendent depuis longtemps.

Après le « tout voiture » des années 1960 doit venir le temps de retrouver une voirie qui permette des déplacements plus sûrs tout en facilitant un meilleur partage des espaces.

La vision de cette autoroute urbaine qui traverse nos villes, quelquefois en les défigurant, doit laisser la place à une infrastructure routière qui considère mieux chacun des usagers (piétons, cyclistes, voitures et bus).

Nous souhaitons que la majorité municipale soit réellement active pour passer d’un modèle de ville automobile à un modèle de ville adapté à la vie urbaine. Et s’associe à ceux qui veulent infléchir le projet dans ce sens plutôt que suivre, comme en 2018 lors de la 1ère enquete publique, un projet qui consistait plus en un simple toilettage qu’une nécessaire transformation des usages.

Face à ces enjeux, la majorité n’a toujours pas mis en place un réel « Plan de déplacement urbain » en concertation avec la population, pour mieux articuler les différentes formes de mobilités.

Pas non plus de « Plan vélo » intercommunal pour favoriser les déplacements à vélo avec la création de pistes cyclables sécurisées et reliées avec les villes voisines. Ni de « Plan Piéton » pour faciliter les déplacements à pied avec davantage de passages protégés sur la voirie, l’élargissement des trottoirs, …

Innovation dans les aménagements pour favoriser la mobilité verte, en favorisant des moyens de mobilité moins polluants, pratiques pour ses utilisateurs et respectueux de l’environnement, devrait pourtant être le maître mot dans ce domaine pour la majorité actuelle plutôt que poursuite de situations existantes, à la veille de choix cruciax qui vont engagés notre Ville pour plusieurs dizaines d’années.

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