Tribune des élus de « La Gauche à Montrouge » – Montrouge Magazine n°109 Septembre – octobre – novembre 2014
Le mois de septembre est une période chargée pour la plupart des familles. Cette année vient s’ajouter la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dont la mise en place est de la compétence des communes.
Une organisation de temps scolaire incompatible avec des nouvelles activités périscolaires de qualité.
Dès cette rentrée, les jeune Montrougiens auront classe du lundi au vendredi jusqu’à 15h45 et mercredi matin jusqu’à 11h30. L’articulation des temps scolaire et périscolaire ne va pas sans poser de problème.
Des études récentes démontrent en effet que les élèves ont un pic d’attention vers 15h15-15h30 l’après-midi. Or en réduisant le temps scolaire de 45 min tous les jours, on choisit de les libérer à peu près à ce moment-là…
D’autres choix étaient possibles : concentrer des plages horaires plus grandes pour les activités périscolaires sur quelques jours seulement ou organiser ces activités en début d’après-midi juste après le déjeuner, par exemple.
Nouvelles activités périscolaires payantes
Aucun contenu détaillé de nouvelles activités périscolaires n’est aujourd’hui connu, si ce n’est l’apprentissage de l’anglais. L’unique certitude que nous ayons actuellement c’est que ces activités seront payantes pour les familles, alors que les parents n’en n’ont jamais été informés.
Pas de cantine le mercredi midi
La municipalité a choisi de ne pas organiser de restauration scolaire le mercredi, excepté pour les enfants restant au centre de loisirs, mettant ainsi en difficulté de nombreuses familles.
Celles-ci n’auront donc que deux choix :
• Soit s’organiser pour récupérer leurs enfants en fin de matinée (dès 11h30), en devant prendre pour certains une demi-journée de plus sur leur temps de travail
• Soit les inscrire systématiquement au Centre de loisirs du mercredi, pour pouvoir accéder à la cantine, les obligeant de fait à une dépense supplémentaire.
Une possibilité de sortie à 13 h 30 après la cantine réduirait les contraintes pour les familles et éviterait les coûts de personnel supplémentaires fiés à une augmentation des effectifs dans les centres de loisirs. Ainsi cette réforme est mise en place à Montrouge à minima sans concertation des parents et du tissu associatif.
Elle est ainsi détournée de son objectif initial qui était d’offrir à tous les élèves une ouverture sur la culture, le sport et les arts.
Il aurait été préférable d’élaborer un véritable projet éducatif territorial, ayant pour objectif le maintien de la continuité éducative entre projets d’école et nouvelles activités proposées, sur la base d’un partenariat effectif entre les collectivités territoriales et les associations.