Le nouveau Schéma directeur de la Région Île-de-France Environnemental, arrêté le 12 juillet 2023 par le Conseil régional, est soumis à enquête publique. Celle-ci est ouverte jusqu’au 16 mars 2024.
La Région Île-de-France a lancé la révision de son Schéma directeur environnemental (SDRIF-E), qui détermine l’aménagement du territoire d’ici à 2040 pour les 12 millions de Franciliens qui y vivent. Le projet de SDRIF-E arrêté par le Conseil Régional le 12 juillet 2023 est actuellement soumis à enquête publique jusqu’au 16 mars 2024.
Le SDRIF-E est le document de référence en terme d’urbanisme et d’aménagement du territoire qui définit une politique à l’échelle de la région Île-de-France. Il vise à contrôler la croissance urbaine et démographique ainsi que l’utilisation de l’espace, tout en garantissant le rayonnement international de la région. Il devrait préconiser des actions pour garantir un cadre de vie de qualité aux Franciliens à l’horizon 2040 :
- Corriger les disparités spatiales, sociales et économiques de la région,
- Déterminer la localisation des grandes infrastructures de transports et des grands équipements,
- Mettre en valeur de l’environnement,
- Préserver les zones rurales et naturelles.
Le futur SDRIF-E propose un nouvel équilibre axé autour de 139 communes et groupes de communes identifiés comme polarités, autour desquels se renforceront les bassins de vie des Franciliens.
Ce schéma de planification voudrait ” accompagner les grandes mutations que nous imposent les bouleversements de notre siècle tels que le changement climatique, la désindustrialisation ou encore les fractures sociales et territoriales “.
Le futur SDRIF-E préconise de densifier sur 2 km autour des gares sans tenir réellement compte des caractéristiques particulières de certaines villes, comme par exemple Montrouge qui est déjà une des villes les plus denses de la région. Ce qui pour certains de nos quartiers est une menace.
Le maillage du système de transport dans le sud de Paris pourrait être amélioré avec, par exemple, le prolongement du tramway T6 vers la porte d’Orléans. Il n’y a pas de mesure pour encourager le développement d’énergies alternatives, comme, par exemple la géothermie. Pas de mesure pour préserver l’accès aux services publics existants et de proximité, dans des villes pourtant plus denses.
Nombre de demandes de logements sociaux sont en souffrance, le futur SDRIF-E propose un dispositif qui limite pourtant le développement de l’offre très sociale en PLAI dans les communes où elle est présente, et bien au contraire pas de dispositif coercitif pour les communes carencées en logements sociaux. Face à la crise actuelle du logement, ce n’est pas acceptable. Pas non plus de mesures claires relatives à l’encadrement des loyers. Pas de mesures claires relatives concernant la reconversion des bureaux.
Pas d’observatoire des engagements, composé de citoyen·ne·s volontaires et de répresentant·e·s de chaque groupe politique, pour évaluer la mise en œuvre des préconisations prises dans le futur SDRIF-E.
L’absence de ces quelques mesures mesures montrent la faible ambition du futur Schéma directeur environnemental pour une commune comme la notre. Vous pouvez retrouver le communiqué du groupe Ecologistes & Socialistes du Conseil départemental des Hauts-de-Seine à l’occasion de la réception de la proposition de Schéma environnemental directeur de la région Ile-de-France (SDRIF-E) : ” Les rendez-vous manqués du SDRIF E ” ICI.
Vous pouvez retrouver également la tribune des élus socialistes et apparentés franciliens qui dénoncent un document trop peu ambitieux au regard des défis à relever et pointent du doigt le manque de concertation de Valérie Pécresse avec les élus et acteurs locaux : ” Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF-E) : le rendez-vous manqué de Valérie Pécresse ” ICI.
L’ensemble du dossier d’enquête est consultable en version numérique ICI.
Vous pouvez consulter les contributions ICI.
Vous pouvez déposer votre contribution en ligne sur le registre numérique ICI.
Vous pouvez également déposer votre contribution à Montrouge, à la mairie de Montrouge, Centre administratif de Montrouge 43, Avenue de la République. L’enquête se termine le 16 mars 2024.